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22 décembre 2012 6 22 /12 /décembre /2012 00:10
Passant par Soissons, je me suis arrêté à l’abbaye Saint-Jean-des-Vignes, fondée en 1076 par Hugues le Blanc, elle est située au sud de la ville sur la colline Saint-Jean.
Douze ans après, Hugues acheta trente arpents de vignes qu'il donna à l'abbaye en y ajoutant plusieurs héritages en vignes et terres dans la paroisse de Charly. Cette deuxième fondation fut confirmée par Henri, 53ème évêque de Soissons, et par le fils d'Hugues. Le monastère prit à cette occasion le nom de Saint-Jean des Vignes.
Bonne journée, Chris
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21 décembre 2012 5 21 /12 /décembre /2012 00:39

A deux pas de chez moi, la chapelle receuille les sépultures de la famille d’Orléans, le mausolée du Roi Louis-Philippe (photo 4) et conserve un ensemble de gisants (photo 3 ), constituant une exceptionnelle collection de sculptures funéraires. L’édifice constitue un bel exemple d’architecture du XIXe siécle auquel les vitraux de Sèvres apportent un éclat particulier (photo 5).

Tous ces éléments nés du talent des plus grands artistes du XIXe siècle font de la chapelle royale un témoin privilégié de son temps.

Bonne journée, Chris

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20 décembre 2012 4 20 /12 /décembre /2012 00:12

En randonnant en forêt (GR703), j’ai découvert ce site majestueux, au cœur du bois de Mélaire, le Muséographie géologique en plein air, un parcours d’interprétation, il nous guide jusqu’aux minières où nous découvrons d’anciens gisements de minerai de fer, dans une configuration géologique rare.Un belvédère (photo 3) à été réalisé au-dessus de l’énorme excavation, puits (photo 4) et à l’autre bout une vue magnifique sur la vallée (photo 5).

L’exploitation des minières de Poissons est connue depuis au moins le XVIIe siècle, à en juger par un extrait de l’inventaire des titres et chartes de la seigneurie de Poissons, dépendant de l’abbaye de Saint-Urbain, daté du 8 octobre 1693. D’après ce document, les religieux prétendaient « qu’en leur qualité de seuls hauts justiciers, le sol par quintal de minerai leur appartenait, attendu que depuis plus de trente ans ce minerai avait été non seulement tiré et fouillé dans les bois d’usage communs, mais encore dans les terres abandonnées qui de droit doivent être selon la coutume, et réunies au domaine de la dite seigneurie ».

Un site à voir…

Bonne journée, Chris

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19 décembre 2012 3 19 /12 /décembre /2012 00:56

Joinville, appelée également Joinville-en-Vallage ou encore Joinville en Champagne, la marne qui traverse la ville est régulée en aval par le plus grand plan d'eau artificiel d'Europe, le lac du Der Chantecoq.

Pour nos amis les pêcheurs : avec ses 1700km de rivières et ses lacs, la Haute-Marne offre aux pêcheurs un cadre privilégié, 900km de cours d’eau sont classés en 1ere catégorie, réputée pour salmonidés, truite et ombre commun (sur la Marne et le Rognon notamment).

Les 800km de cours d’eau de 2e catégorie permettent la pêche de la perche, du brochet, du sandre et du poisson blanc. Quant aux grands lacs, les pêcheurs traqueront les carnassiers, brochets, sandres et la carpe avec notamment la pêche de nuit.

Bonne journée, Chris

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18 décembre 2012 2 18 /12 /décembre /2012 00:09

L'abbatiale Saint-Pierre-et-Saint-Paul (photos 1-2-3)

L'église est le seul bâtiment subsistant de l'abbaye fondée en 673 par saint Berchaire sur des terres données par Childéric II. L'abbaye a vu sont rayonnement spirituel et matériel atteindre son plus grand développement pendant l'abbatiat d'Adson (960-992). C'est pendant cet abbatiat que la construction de la nef actuelle a commencé. L'église a été consacrée en 998. En 1945 les travaux de restauration commencent sous la direction de l'architecte Jacques Laurent. Les sondages ont montré que l'église avait été construite sur une église présentant le plan des églises-porches carolingiennes.

Moi qui adore les chevaux, j’ai aimé visiter le haras national de Montier-en-Der (photos 4 et 5), créé en 1806, est réputé pour être un important centre d'élevage du cheval ardennais.

Bonne journée, Chris

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14 décembre 2012 5 14 /12 /décembre /2012 00:44

Le château de Joinville jouit de très beaux jardins, regardez bien ce carré de jardin en forme d’entrelacs (photo 1), magnifique et que dire de cette grande salle de réception, une pure merveille…

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Sur les photos 3 et 4 on distingue l’ancien château au XVIIe siècle (en ruine maintenant)…

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À la Révolution, en 1791, la seigneurie appartient à Philippe-Égalité, duc d’Orléans et prince de Joinville. Il meurt guillotiné le 6 novembre 1793. Les douze membres du Comité révolutionnaire de Joinville profitent de l'anarchie qui règne en 1793 et 1794 pour faire main basse sur le château en faisant rédiger un faux acte de vente au nom des sieurs Bergé et Passerat, en stipulant qu'ils ont la charge de le faire démanteler. Le château était en réalité occupé par des membres de la famille de Louis-Philippe Ier et des personnes attachées à leur service, une cinquantaine de personnes vivaient au château contrairement à ce qu'affirmaient les bourgeois révolutionnaires qui justifiaient le démantèlement du château en disant qu'il était à l'abandon.

Elle fut chef-lieu de district de 1790 à 1795.

Les membres du Comité révolutionnaire de Joinville ont sommé les habitants du château de quitter les lieux et devant leur refus ont assailli le château en décembre 1794 avec une escouade de sans-culottes, recrutés pour faire la police révolutionnaire, tuant tous ceux qui y résidaient, ainsi que les femmes et les enfants et ils ensevelirent les corps dans une fosse commune creusée près du château. Les pierres du château furent utilisées pour construire la mairie et la résidence personnelle des douze membres du Comité révolutionnaire de Joinville. Les richesses qui étaient contenues dans le château furent partagées entre les douze membres du Comité révolutionnaire qui constituèrent leur patrimoine familial avec le butin.

Bonne journée, Chrisjoin4.jpg

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13 décembre 2012 4 13 /12 /décembre /2012 00:41

Joinville (Haute Marne)

Un château survolé et visité sur le plancher des vaches. J’ai adoré ce cygne noir qui m’a fait un clin d’œil sur la photo (sourire).

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La fondation de Joinville remonte, selon certains auteurs, au général Jovinus qui, en 35, y aurait élevé un fort et des remparts pour contenir les Alamans vaincus par Julien.
Pour d'autres, à Jean de Troyes qui vivait au début du XIe siècle ou par Étienne de Vaux comte de Joigny (mort en 1060) fait édifier le château en 1027 et dont les descendants ont porté le nom.

Parmi les descendants directs d'Étienne de Vaux, Geoffroy III, en 1163 fonde l’église collégiale Saint Laurent où Jean de Joinville est le premier à être inhumé. La famille directe Vaux-Joinville donne deux évêques à l’église : celui de Châlons meurt en croisade et celui de Langres devient archevêque de Reims et sacre Louis VIII, roi de France.

Geoffroy IV meurt en Terre Sainte (1197).

Geoffroy V se bat en Palestine en 1199 aux côtés du roi d’Angleterre Richard Cœur de Lion, qui, à la vue de son courage, l’autorise à porter la moitié de ses armes. Son écu écartelé Vaux-Joinville et Angleterre sont les armoiries de la ville de Joinville aujourd’hui. Ce sont également celles du Pays de Gex, Léonette dame de Gex ayant épousé un seigneur de Joinville (en 1178); on les trouve par conséquent dans les armoiries du département de l'Ain.

Le fief de Joinville se transmet par trois Maisons :

Vaux-Joinville avec une descendance directe par les mâles

Lorraine-Guise par liens du sang au travers des filles

Orléans par héritage : Philippe duc d’Orléans et frère de Louis XIV, devient prince de Joinville en 1693.

La ville obtient des chartes communales en 1258 et 1524.

Joinville passe à la maison de Lorraine au XIVe siècle (1386). La dernière descendante d’Étienne de Vaux épouse en effet Ferry, deuxième fils de Jean Ier, duc de Lorraine. En 1544, Charles Quint assiège Joinville et la livre aux flammes ainsi que beaucoup de villages dans ses environs. Elle est rebâtie peu après par les soins de Claude de Lorraine et érigée en Principauté en 1551 par Henri II, en faveur des ducs de Guise.

Bonne journée, Chris


Château de Joinville par irisraynand

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5 décembre 2012 3 05 /12 /décembre /2012 00:08

Continuons notre visite.

Par contre la crypte de l'église carolingienne édifiée par Gislebertus au IXème siècle existe toujours. C'est notre première crypte, qui porte le nom de caveau Saint-Lubin et se situe sous le choeur de la cathédrale actuelle, juste sous le maître autel.

La deuxième, appelée crypte Saint-Fulbert, qui enveloppe ce caveau, part d'un clocher et fait le tour de l'édifice. Datant du XIème siècle, avec ses 230mètres de long sur 5 à 6mètres de large, elle est la plus grande crypte de France.
En partant de l'extrémité de la galerie nord, on arrive à la chapelle de Notre-Dame Sous-Terre, vraisemblablement le plus ancien sanctuaire marial du monde, où on peut contempler une reproduction récente de la statue de l'antique Madone, le modèle original ayant été brûlé par les révolutionnaires en 1793. C'est là qu'une partie du "Voile de la Vierge" est conservée dans un reliquaire. La galerie devient semi-circulaire sous le chevet et s'ouvre sur trois chapelles romanes profondes, encadrées par quatre plus petites chapelles gothiques rajoutées au XIIIème siècle.
C'est là que se trouve le puits dit des Saints-Forts (33m de profondeur), érigé sur une base gallo-romaine carrée, dont l'eau passait au Moyen-Age pour posséder des vertus miraculeuses.
Dans la galerie sud on peut admirer un bénitier roman, une stèle gallo-romaine ainsi qu'une fresque du XIIème siècle comprenant la représentation, pense-t-on, de la cathédrale romane de l'époque.

Enfin, le baptistaire de Saint Jean, du XIIème siècle, à l'extrémité de la galerie sud.

Un conseil, si vous passez par Chartres, elles valent le coup d’œil…

Bonne journée, Chris

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4 décembre 2012 2 04 /12 /décembre /2012 00:01

Je vous emmene dans l’endroit le plus mystérieux de N-D de Chartres, cet endroit est là sous nos pieds quand nous sommes dans la Cathédrale, se sont les cryptes, endroit où se donnent des messes du Lundi au Samedi.

Ce que nous appelons la crypte est en réalité deux cryptes concentriques où l'on peut retrouver le passé de la cathédrale.

Un peu d'histoire :

 

Le culte de la Vierge, si l'on veut en croire la tradition, remonterait à un autel dans une grotte, surmonté d'une statue assise tenant un enfant sur ses genoux : "Virgini Pariturae" (A la Vierge qui doit enfanter).

Cette statue aurait été honorée en cet endroit par les Druides, habitants du pays des Carnutes.
Sur cette grotte les premiers chrétiens auraient édifié une modeste église détruite par la persécution qui ne tarda pas à sévir. Ce qui est sûr, c'est que du IVème au XIème siècle furent construits là, des sanctuaires successivement dévastés par les flammes.
Un vestige de muraille, généralement attribué à l'époque gallo-romaine, rappelle la première église, mais il ne subsiste rien de celle du VIème siècle, pas plus que de celle détruite en 858 par les Normands.

Bonne journée, ChrisCryptes.jpg


Cryptes de N-D de Chartres par irisraynand

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3 décembre 2012 1 03 /12 /décembre /2012 00:40

Un petit cours d’histoire sur les Horloges :

Jehan Texier dit Jehan de Beauce se voit chargé en 1520 de la construction du pavillon de l'Horloge. Ce bâtiment (diapo 1 et 2), situé au pied du clocher nord, était destiné à abriter le mécanisme de l'horloge à l'extérieur de la cathédrale. Mécanisme relié aux cloches par un système complexe de tringles qui a depuis disparu.
Située à l’intérieur, l'horloge astronomique (diapo 3) de la cathédrale est mentionnée dès 1407. Son cadran d'un mètre environ de diamètre a été restauré en 2006.
Le mécanisme, endommagé à la Révolution, a fait l'objet d'une restauration vers 2008-2009 par l'entreprise Prêtre de Mamirolles. Cette restauration a nécessité la reconstitution de plusieurs roues et pignons manquants. Le redémarrage a été inauguré le 22 mai 2010.
Cette horloge dite astrolabique constitue, avec l'horloge de la cathédrale de Bourges (diapo 4), les 2 seuls exemplaires de ce type conservés et connus dans le monde.
Le cadran indique les 24 heures de la journée, les phases de la lune, le temps d'un cycle lunaire et les signes du zodiaque correspondants au mois de l'année.

Au Moyen Age, la société est dominée par la religion catholique et l'agriculture. La vie des hommes est structurée par les prières, taches agricoles sur une journée et par les cycles liturgique et saisonnier annuels.
Avant l'invention de l'horloge mécanique c'est le cadran solaire qui donne l'heure, pour les activités publiques aussi bien que religieuses.
Le cadran solaire était capital pour le monde religieux, car il permettait de définir précisément la date de Pâques, qui, depuis le concile de Nicée de 325, correspond au premier dimanche qui suit la pleine lune de printemps.
Et comme ce sont les religieux qui ont les connaissances scientifiques et qui ont besoin d'une subdivision précise du jour et de la nuit pour la réglementation des offices, on construira donc les premières horloges dans les édifices religieux.

Bonne journée, Chris

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